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2016
Embrunman vécu et commenté par Christophe DELBLOUWE (15 août 2016)
Petit résumé de mon Embruman du 15 Août 2016.
Énorme surprise la veille ou nos amis sont venus de Istres, Denis et Christelle LAFORET, pour m’encourager et là moment de frisson , on se voit un peu en fin d’après midi .
Le levé se fait à 3h30 avec un petit déj comme d’hab , notre « chauffeur » Michel CANNET passe nous chercher à 4h30 . Arrivé au parc , la mise en place se fait sereinement , je décide la veille de nager en combi sans manche, à 5′ du départ l’eau est annoncée à presque 24 degrés , je me dis j ai bien fait !
Il est 6h, le départ de l’Embrunman va être donné, j’en revient à peine, c’est moi le « GROS », qui il y a à peine 5ans, foulais encore les terrains de rugby et s’entraînait pendant des heures à botter , qui est sur la ligne de départ, je suis placé aux avants postes , pas d’échauffement, on part à sec ! La mise à l’eau est terrible, je mets la tête sous l’eau mais pas possible de nager, je respire mal ,c est la panique, ce petit manège doit durer au moins 1 à 2′, je me fais monter dessus, je me dis calme toi tu l’as déjà fait à l’entraînement et voila enfin je commence à nager, le 1er tour passe et j’ai les cuisses qui commencent à être dures donc il va falloir gérer le 2eme tour avec un léger battement de jambes pour essayer de détendre tout ça, je ne sens plus mes doigts, je sort au bout de 1h18 complètement frigorifié , je mets 12′ de transition, je grelote et la je regrette ma combi manche longue , on ne m’y reprendra pas …
Et me voila parti pour le Vélo , ce que je craignais est bien présent, pas de jambes, avec des douleurs aux cuisses. Arrivé au 10eme kms, encore une belle surprise, j’entends la voix de mon frère Alexandre DELBLOUWE , il est venu de Fréjus avec Magali CHEUTIN et mes neveux. Je vous raconte pas l’émotion, j’en pleure sur le vélo. Passé ces superbes émotions, il me faudra 60kms pour avoir quelques bonnes sensations, il faut penser sans cesse à boire et s’alimenter, la journée sera longue et il fait très chaud ! Ça monte et remonte sans cesse et me voici au pied de l’Izoard , et là ça se complique, j ai de plus en plus chaud, je ronge mon frein et essaie de gérer la montée. Heureusement mes amis et ma famille sont présent pour me booster , il me reste 1kms, il est grand temps d’arriver au sommet, les cuisses sont de plus en plus dures ! Enfin le sommet et 100kms de fait, avec à peu près 2500m de dénivelé.
Je prends le temps de me restaurer, enfin avec le peu de choix que propose les ravitaillements !
C est parti pour 25 kms de descente , je me décontracte au maximum, arrivé à Briançon, belle surprise de voir Martine et Bruno BONNARDOT que je verrais à 2 reprises ?.
Le retour se fait avec des moments bien et d’autres plus dures , le vent fort de face s’invite à la partie (il faut bien rajouter un peu de difficulté) ça n’en finis plus de montée, la côte de Palon, Aie! c’est bientôt l’arrivée à Embrun, cela fait plus d’une heure que je commence à avoir des soucis gastrique, et c’est la montée de Chalvet, dernière difficulté et pas dès moindre, ça passe bien. 5 kms de descente dangereuse et ce sera parti pour 42kms de CAP ! Pour moi, c’est une 1ère, jamais fait de marathon et distance max à l’ entraînement 32 bornes …
3 boucles à faire, la 1ère passe en 1h23, j’ai de plus en plus mal au ventre, je n’ai plus envie de manger ni de boire mais je me force. Le 2eme tour commence, ma tendre femme Nadine et de mon fils William sont présents pour m’accompagner quelques kms, ma fille Laurie a quant à elle beaucoup d’énergie avec la voix, puis c’est au tour de mon ami Denis de prendre le relais , j’arrive au 28eme et là mon frère prend le relais jusqu’au bout, ça fait du bien d’être accompagné et aussi de passer dans le centre ville avec beaucoup d’encouragements ainsi que tout le long du parcours. Je fais une pause, arrêt obliger, mes maux de ventre sont de plus en plus forts, je me dis boit du coca, ce que je fais à tous les ravitos. Le 2eme se finit en 1h45 ,et voila maintenant le 3eme tour commence et la quant on voit le nombres de triathlètes tomber 1 part 1 , je me dit : t’as beaucoup de chance d’être encore là alors prudence, faut aller chercher ce pour quoi tu es venu, être finisher. La fin du 3eme tour s’approche et se termine bien , je profite des derniers 100m et des acclamations du public présent et là on se sent rebousté encore un sacré moment , je m’arrête vers ma famille et mes amis qui ont été présent tout au long de cette difficile épreuve , ça y est, je passe la ligne en 15h05…
Heureux d’être finisher, je remercie toute les personnes qui m ont encouragé, suivis, aider dans ma prépa (mention à Pascal VAURY pour la fin du programme) le stage en altitude avec Vincent FURCATTE , les dernier entraînements avec Isa, Sandrine et Philippe aux fouthiaux et Alex mon frangin pour la dernière ascension d’Uchon , je ne pourrais citer tout le monde , encore un grand merci à tous, bien évidemment ma femme Nadine sans qui je n’aurais pas pu me lancer dans une telle aventure. Le champion ce n’est pas moi mais vous tous qui avez été présents de près ou de loin , une telle aventure ne ce fait pas seul mais avec beaucoup de soutien , car oui ce triathlon porte bien sa réputation, je peux vous applaudir …..
RDV dans 2 ans , ce qui me laisse le temps de bosser la natation , hein Cyril !….
Le gros